C’est une petite chanson d’Anne Sylvestre qui m’a rappelé ceci et je trouve que cette simple phrase résume fort bien mon article.
Ces dernières années, nous avons vu guirlandes et décorations en tous genres surgir de plus en plus tôt, aussi bien dans les rues que dans les commerces et même dans nos habitations. Pères Noël d’octobre, guirlandes bigarrées se mêlant aux citrouilles défigurées d’Halloween… Qui aujourd’hui se souvient encore du sens profond de la plus belle fête de l’année ?
Noël ce n’est pas seulement les cadeaux, les belles lumières, c’est aussi la pauvreté d’une humble étable qui vit naître le Sauveur. C’est aussi une fête dédiée à l’amour, la joie et l’entraide. C’est un symbole de bonté et de générosité, une nuit durant laquelle tous les conflits cessent.
La Messe de Minuit, les cantiques, les petits chanteurs de rues… Qui se souvient encore de ceux-là ? Qui se rappelle du plaisir ressenti à confectionner soi-même des présents faits avec le cœur pour ceux que nous aimons ? Personnellement, je ne me rappelle pas avoir vu mes grands-parents plus souriants que lorsque nous leur offrions bracelets de perles, figures de glaise et dessins faits au crayon de couleur.
Nous avons oublié le sens profond de Noël, cette chaleur qui nous emplissait le cœur lorsqu’enfin, nous placions l’enfant Jésus dans la crèche entre ses deux parents, l’âne et le bœuf. Vous rappelez-vous encore de cette tendre joie qui nous donnait l’impression d’être invincibles alors que nous nous jetions dans les bras de nos proches, juste parce que nous étions contents de les revoir ?
Je ne me souviens pas de tous les cadeaux que j’ai reçus à Noël.
En revanche, je me rappelle fort bien de l’amour et de la joie qui envahissaient notre maison dès lors que nous étions tous réunis.
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