Avant Le Puits des mémoires, son premier succès reconnu, Gabriel Katz avait écrit « dans l’ombre » plus de 30 livres signés par des auteurs bien connus et souvent récompensés par des prix littéraires. Nous sommes donc ravis que cet auteur talentueux sorte enfin de l’ombre pour qu’il puisse recevoir les hommages qu’il mérite. En effet, La maîtresse de guerre, à la fois roman d’aventures et roman fantasy est une réussite et enchantera le public ! En plus d’un agréable moment d’évasion, il nous offre des pistes de réflexion sur la barbarie de la guerre, l’absurdité de causes soit disant « justes » et bien sûr, sur la place de la femme.
L’histoire :
Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles.
Il va falloir lutter.
Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner.
Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…
Infos pratiques :
Editions Scrineo.
450 pages – 16,90 €