J’ai découvert cet été les enquêtes du commissaire Ricciardi par Maurizio de Giovanni, tout d’abord dans puis dans L’enfer du commissaire Ricciardi. J’ai été totalement séduite par la beauté de l’écriture (il est tout de même rare de trouver des romans policiers dont la langue est soignée malheureusement), l’atmosphère que l’écrivain parvient à transcrire (on se croirait vraiment à Naples, et les paysages et plats décrits semblent plus vrais que nature), l’intérêt de l’intrigue et de la trame historique (le développement du fascisme dans les années 30 en Italie) ainsi que la création de personnages fort intéressants. J’ai hâte de découvrir d’autres romans de cet auteur !
L’enfer du commissaire Ricciardi
Un roman sulfureux sur l’infidélité : dans la chaleur torride de juillet, alors que la ville se prépare à l’une de ses festivités les plus aimées – la «Carmine», fête napolitaine de l’été –, la mort mystérieuse d’un célèbre chirurgien plonge Ricciardi et son adjoint Maione dans une enquête au cœur des passions humaines… Pour découvrir, enfin, que «la chaleur, la vraie, vient de l’enfer».
Traduit de l’italien par Odile Rousseau. 22 € – 450 pages. Editions Rivages
Les Pâques du commissaire Ricciardi
Une semaine avant Pâques, dans le Naples fasciste de 1932, une prostituée de luxe connue sous le mom de Vipera est assassinée dans un bordel de première classe, le Paradiso. Son dernier client jure qu’elle était bien vivante quand il l’a quittée, le suivant dit l’avoir retrouvé étouffée sous un oreiller. Alors que la ville s’apprête à célébrer en grande pompe la résurrection du Christ, le commissaire Ricciardi devra démêler un nœud d’avidité, de frustration, de jalousie et de rancune afin de résoudre l’énigme de la mort de Vipera.
Traduit de l’italien par Odile Rousseau. 22 € – 400 pages. Editions Rivages. Disponible en version poche.