En fervente adepte que je suis de ce genre de films, je suis souvent navrée par les coquilles de scénario qui se répètent en boucle au film des générations. Et aujourd’hui, je vous propose à ce titre, dix gros clichés qui font bien rire quand on y repense…
1. Face au danger, au moment où le climax est à son apogée et où justement, il vaut mieux rester groupés pour éviter de terminer en chiches-kebabs… Les héros se séparent. Ouah. Celui qui a réalisé le premier film du genre a inventé le concept du suicide collectif.
2. Le héros (qui est d’ailleurs souvent une héroïne) est généralement un boulet hystérique. Entre les hurlements constants de Sidney Prescott dans Scream et la paranoïa de Julie James dans Souviens Toi l’Eté Dernier (mais qu’est-ce que tu attteeeeeeennnnds !!!!! (Que tu fermes ta grande bouche et que tu te laisses tuer en silence scrogneugneu !)), on frôle la crise de nerfs là, les enfants !
3. Le héros est expert en arts martiaux. Gertrude du lycée agricole de Plouc-city se transforme en mini Jackie Chan dès que le méchant s’avance. Soit dit en passant, c’est vrai que si un taré masqué s’avançait vers moi avec un couteau de boucher à la main, je prendrais le temps de l’insulter copieusement, de lui balancer mon pied dans le museau avant de me sauver en courant. Hem.
4. Le groupe de héros est souvent constitué du même genre d’abrutis et c’est d’ailleurs assez facile de savoir qui va mourir en premier. En général, on commence par l’insupportable beauf gosse de riche, puis par l’idiote de service extravertie et rigolote et on termine par le niais du village, laissant ainsi le petit saint du groupe en seul et unique survivant du massacre, snif snif.
5. Les personnes de couleur et les personnes caucasiennes se séparent toujours en deux groupes et les personnes typées se font souvent tuer en premières. Quelqu’un pour expliquer aux producteurs que la vie n’est pas un gigantesque jeu d’échecs et que tout n’est pas tout blanc ou tout noir ?
6. Le méchant est immortel. Six balles dans la tête, un coup de couteau en plein cœur et de l’eau plein les poumons, ce filou bouge toujours… Esprit de Mary Sue, es tu là ?
7. Le méchant est généralement laid. Je trouve ça assez vexant de voir que si on a un bouton d’acné ou un poil qui pousse de travers, on est obligatoirement bon à ranger dans la catégorie « dangereux psychopathe ».
8. Généralement, les répliques pendant les scènes d’action ou d’amour, sont juste complètement débiles. Par exemple, Julie James face à Ben Willis : « Dégage, espèce de vieux pervers sadique ! ». Je sais bien que la peur fait dire et faire des choses insensées, mais là on touche le fond. C’est pire que les blagues de Mr Freeze dans Batman et Robin !
9. Les adolescents de films d’horreur sont hypersexués. Même dans les pires situations, ils trouvent toujours le moyen de copuler dans tous les coins et ce sans la moindre retenue, comme Sidney Prescott qui fait un gros câlin au méchant pendant la boum dont elle est l’organisatrice. Quel sens de l’à propos !
10. Les traductions de l’anglais au français en matière de films d’horreur sont à pleurer. Une réplique qui tue devient un extrait de dialogue entre Charlotte aux Fraises et Dora l’Exploratrice, et les blagues osées deviennent… des blagues Carambar. Made in France, hein ?