Ecrire revient à la mode depuis le phénomène Harry Potter et tous les bienfaits qu’il a eu pour sa conceptrice. Aussi de nombreux auteurs fleurissent dans le paysage éditorial, en quête de reconnaissance, de gloire, de richesse et d’immortalité. Mais certains d’entre eux, loin de ne s’intéresser qu’à la vénalité de la chose, voient en l’écriture une nouvelle forme d’oxygène.

Qu’apporte l’écriture ? Un accomplissement de soi, une forme d’immortalité et surtout, l’impression d’avoir, au moins une fois dans sa vie, accompli quelque chose de sérieux, de vrai. Et puis, pour les plus mégalos de la profession, il y a cette sensation délicieuse de jouer à Dieu en créant des personnages, en leur donnant vie et en leur faisant faire ce que l’on veut, en leur faisant dire nos mots sans avoir l’air d’y toucher.

Mieux, il y a cette adoration émanant des fans, qui forment autour des auteurs un club serré, une garde loyale et fervente.
Ou, pour les modestes qui n’ont pas oublié d’où ils viennent, ils forment avant tout votre dernier lien avec la réalité.

Ecrire en soi, c’est une manière d’échapper à la cruauté d’un monde parfois trop cynique et trop brutal pour que des rêveurs puissent s’y adapter. C’est une façon de créer son propre univers et de s’y réfugier dès que les choses deviennent difficiles ou que l’on a besoin de souffler. C’est une manière d’exister autrement.

Nos personnages sont un prolongement de notre personnalité, ils ont tous en eux un morceau de nous, quelque chose qui fait qu’on les aime ou qu’on les déteste, qu’on s’y attache ou qu’au contraire on les délaisse.

Ecrire c’est quoi ?
C’est vivre, tout simplement.

 

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