Le chant du diable, Frédérick Rapilly


L’histoire : Sur une plage espagnole, une touriste hollandaise est découverte nue, choquée, incapable de parler, serrant entre ses mains une tête coupée…
Le lendemain, en France, la rédaction du magazine Paris Flash reçoit une étrange
vidéo : bâillonnée, une inconnue terrorisée est filmée en gros plan tandis que résonnent les cris de terreur d’une autre femme qui supplie qu’on l’achève.
Missionnée par sa hiérarchie, la photographe Katie Jeckson couvre l’affaire.
Au même moment, à des milliers de kilomètres, en Thaïlande, son ancien collègue, le journaliste Marc Torkan, enquête sur le meurtre sauvage d’une escort-girl russe…
Ces deux affaires sont-elles liées ? Pourquoi Marc Torkan se retrouve-t-il à chaque fois impliqué ? Et qui chasse qui ? Le Diable seul le sait…

Notre avis : A travers ce polar saisissant, Frédérick Rapilly nous fait voyager d’un bout du monde à l’autre, nous offrant ainsi dépaysement et sensations fortes ! On adore !

L’auteur : Ex-grand reporter, journaliste et DJ, Frédérick Rapilly est fan de polar depuis toujours.
Il tient notamment un blog où il chronique les œuvres des plus grands maîtres du genre. Son premier roman, Le Chant des Âmes, a reçu un accueil particulièrement favorable, le propulsant sur le devant de la scène, à côté de ses idoles. Avec Le Chant du Diable, l’auteur d’origine bretonne donne à ses lecteurs l’occasion de retrouver le journaliste Marc Torkan, et confirme qu’il fait bel et bien partie de la nouvelle vague du polar français.

Thriller. Éditions Critic. 16 €

L’amour est déclaré, Nicolas Rey


L’histoire : Nicolas, libéré de ses précédentes addictions, tombe amoureux de Maud, réalisatrice excentrique. L’amour ne deviendra-t-il pas la pire des addictions ?

Notre avis : Même si le roman en lui-même manque un peu d’ « action », le style tantôt incisif tantôt touchant de Nicolas Rey nous séduit.

Extrait : « Salope, j’ai fait.
– N’oublie pas que tu parles à ton éditrice.
– Clara, tu vas m’écouter. J’ai pulvérisé ma vie avec ce que j’ai raconté dans mon dernier bouquin. J’ai perdu l’estime de ma famille et je me suis mis à dos la terre entière. Alors, tu arrêtes avec ton histoire de « manuscrit à rendre ».
Elle a allumé son joint de chanteuse de rock alternatif. Depuis qu’elle n’avait plus de jambe, elle était très belle dans son fauteuil roulant. Elle avait 18 crédits sur le dos. Elle s’était endettée sur ses fonds propres. Elle n’était pas du genre à faire les choses à moitié. Je l’imaginais sans maison du jour au lendemain, sans voiture, obligée de vendre ses chevaux. Elle m’a montré son genou. C’était bourré de vis et de plaques de fer.
– Très bien Clara, tu veux un bouquin. Dans trois mois, je te file un truc d’histoire sur la guerre d’Indochine avec une longue dédicace pour remercier Wikipédia.
– Nicolas, continue à raconter ta vie. T’es bon qu’à ça. »
J’avais 39 ans, des impôts à payer et un appartement à rembourser. J’avais un fils aussi. Bref, je n’avais plus vraiment le choix. »

L’auteur : Nicolas Rey s’installe dès son deuxième roman, lauréat du Prix de Flore, comme l’un des auteurs les plus doués de sa génération. En 2004, avec Courir à  trente ans, vendu à 30 000 exemplaires au Diable vauvert, il obtient la reconnaissance des lecteurs mais aussi celle, unanime, de la critique.
Après Treize minutes, Mémoire courte, Un début prometteur, Courir à trente ans et Un léger passage à vide, vendu à 100 000 exemplaires à ce jour, L’amour est déclaré est son sixième livre au Diable vauvert.
Chroniqueur brillant et médiatique, Nicolas Rey intervient aujourd’hui sur France Inter dans l’émission de Pascale Clarke et sur Canal +.

Éditions Au Diable Vauvert – 168 pages – 17,50 €

 

L’agenda, Caroline Duffaud


L’histoire : Promise à une belle carrière dans la communication, elle décide soudainement de changer de route, de prendre enfin du temps au temps avec, pour seul repère, un simple agenda. Un peu décalées, un peu déjantées, ses aventures urbaines nous surprennent autant qu’elles nous amusent.

Notre avis : Caroline Duffaud nous livre dans son premier roman une belle observation de Paris et de notre société, ainsi qu’une introspection intéressante de son personnage.

Extrait : « J’ai toujours aimé le mois de septembre. Ma mère le déteste. J’adore ma mère. Enfant, septembre m’enlevait à elle. Je pouvais alors lui échapper et retrouver mes camarades de classe après deux mois de vacances souvent ennuyeux. L’école est finie depuis longtemps pour moi mais j’ai gardé ce même plaisir à voir s’achever l’été.
Enfin j’allais respirer.
Nous étions le 1er septembre 2004. Je me suis levée tôt avec une idée en tête : acheter un nouvel agenda. Un agenda de septembre à septembre. »

L’auteur : Caroline Duffaud est une spécialiste des relations presse. Après des études de Lettres à La Sorbonne et un diplôme de l’EFAP, (dont elle sort major de promotion), elle a intégré l’une des principales agences d’événements, avant de créer son agence de relations presse. Parallèlement, elle enseigne aux étudiants les techniques de communication.
Caroline Duffaud est l’auteur d’une pièce de théâtre « Paradise Communication » qu’elle a elle-même interprétée dans plusieurs salles parisiennes. Elle signe ici son premier roman.
128 pages – 7,90 €.
En vente sur lulu.com